Votre avis sur les ouvertures

Bonjour à tous,

Petite question technique pour les plus avancés que moi...

Si j'ai bien appris ma leçon de base, les "grands classiques" en ouverture sont 2, 2.8, 4, 5.6, 8, 11, 16, 22... Maintenant certaines écoles disent d'oublier les ouvertures intermédiaires (les 6.3, 7.1 de mon NIkon par ex)

Quel est votre avis sur le sujet ? Utilisez-vous ces ouvertures non conventionnelles ? Sont-elles vraiment utiles ?

Je ne comprends pas trop le sens de la question.
Pour ma part, j’ouvre en fonction de l’effet souhaité ou des conditions de prises de vues sans me demander si cela est conventionnel ou pas.

Philophoto a écrit:

Je ne comprends pas trop le sens de la question.
Pour ma part, j’ouvre en fonction de l’effet souhaité ou des conditions de prises de vues sans me demander si cela est conventionnel ou pas.

Idem :)

Ce que je veux dire c'est que j'ai lu plusieurs fois sur des forums, dans des revues dont réponse photo, que les ouvertures intermédiaires n'étaient pas utiles lors des réglages full manuel, calcul ISO / ouverture / vitesse / flash, et que c'était plus du gadget qu'autre chose...

Maintenant ayant un niveau débutant je tatonne, je règle l'ouverture ou la vitesse selon mon besoin et le reste est ajusté selon le résultat du cliché final. (trop de ci pas assez ca)

Cette manière fonctionne mais n'est pas pro, si un client attend pendant que je prend 3-4 clichés tests pour l'ouverture, 2-3 réglages de flash, reviens sur l'ouverture pour monter les iso et ajuster le temps de pause, ca fait con et pas compétent.

Les articles mentionnaient qu'un réglage mentale devait se faire avant même de toucher à l'APN, que l'on savait à peu près quoi ouvrir ou fermer pour être très près du résultat souhaité.
Les ouvertures intermédiaires sont, selon les articles, très problématiques pour ces réglages mentales, d'où le fait de les oublier et de se consacrer qu'aux "classiques"

Ma question était, comment travaillez vous ? savez vous à l'avance quoi faire ou vous tatonnez jusqu'au bon résultat...

J'espère être + clair

Bon, je ne suis pas un "pro", mais perso je suis à 80% du temps en priorité ouverture, que je règle selon mes besoins de profondeur de champ suivant les sujets. Mais je ne tiens pas compte du "conventionnel ou pas", si c'est 6.3 ou 7.1 ou serait le problème si cela correspond à mon besoin!
Je passe en priorité vitesse si besoin, et par contre, je joues beaucoup à la modif d'exposition, de +1 à -1 en moyenne selon les cas, je ne vais pas jusqu'au bracketing d'expo, mais je double souvent mes photos.
Voilu pour ma méthode empirique d'amateur... ;-)

Les ouvertures classiques répondaient à un besoin de "visualiser" sur les appareils plus anciens.

Ces appareils étaient à diaphragme mécanique et la mesure de la lumière se faisait au posemètre (ou au pif en suivant la règle du soleil à f/16).
En travaillant de la sorte, les posemètres les plus pointus permettaient de donner des valeurs à 1/3 de diaph. près...non inscrites sur la bague de sélection...ce à quoi correspondent les valeurs affichables dans un appareil numérique (les dimensions des bagues de diaph ne permettaient pas de tout sérigraphier)

Pareil pour les vitesses d'obturation, avec un appareil moderne on ne bosse plus à 1/60, 1/125,1/250 pile...on utilise les intermédiaires...

Conclusion : photographiquement parlant, il n'y a donc aucune contre indication. Il est juste plus parlant de compter en valeurs entières. Et si la profondeur de champs correspond à l'effet visuel souhaité, c'est tout bon...

Comme je dis souvent, on ne demande pas à Rembrandt avec quel pinceau il peignait ;-)

Merci pour ton message wavy, c'est plus clair